Les suites opératoires en PKR et Epi-Lasik

La Thermokératoplastie pour corriger l’hypermétropie modérée, réfraction oculaire, suite opératoire d'une PKR, lasik, UV oeil

La suite opératoire d’une PKR se résume globalement par une sensation de gêne ou de brûlure, n’excédant pas les 24heures. La phase de cicatrisation de la PKR est un peu plus longue que celle du LASIK. L’épithélium doit en effet repousser à la surface de la cornée remodelée. Cela peut prendre quelques jours. Le praticien va poser une lentille de contact souple sur la cornée après la séance de laser. Cela aide à favoriser la repousse. Les éventuelles douleurs, ne durant pas plus de 24 heures, sont atténuables avec une prise d’antalgique. La vision est pour la personne un don qui lui est sans doute le plus précieux. Même si elle est moins bonne par rapport à ce qu’elle doit être, on veut à tout prix conserver le peu qu’on a. Les spécialistes du domaine en sont conscients.

Les recherches faites, les expériences des praticiens et les améliorations technologiques apportées en ce qui se rapporte de près ou de loin aux actes chirurgicaux à effectuer sur les yeux, font que les résultats obtenus sont actuellement spectaculaires. Les risques encourus sont aussi fortement amoindris. Parmi les chirurgies des yeux, celles faisant intervenir le laser excimer sur la partie superficielle du stroma cornéen, sont les plus simples en termes de réalisation. Ce sont donc aussi les plus sécurisantes et les plus accessibles en termes de coût. Il s’agit surtout de La PKR et sa version plus moderne et plus récente, l’Epi-Lasik. En contrepartie, pour ces deux techniques, la suite post-opératoire précoce d’une PKR ainsi que la récupération visuelle, s’avère respectivement très inconfortable. Elle est aussi plus longue si on la compare avec celle en Lasik.

Suite opératoire d’une PKR : ce que ressent le patient au cours de la période post opératoire

Une fois que l’intervention chirurgicale en PKR ou en Épi-Lasik se termine et après un repos de demi-heure, le patient peut rentrer chez lui. Il portera des lunettes protectrices sur les yeux.

Au cours de la période post-opératoire, selon la majorité des patients opérés, ils ressentent une sorte de flou se présentant comme une voile légère. S’ajoute à cela un début de gêne dans l’œil, juste une minute après l’opération. Mais sa vision lui semble déjà améliorée. Cela persiste au cours des cinq minutes suivantes avec en plus des larmoiements non continus. Il ressentira aussi des picotements ainsi qu’une sensation de corps étranger dans l’œil.

C’est seulement entre 1 et 2 heures après l’opération que le patient va ressentir de vraies douleurs se présentant sous forme de brûlures. Les larmoiements continuent et souvent les paupières s’enflent. À tout cela s’ajoute de la gêne vis-à-vis de la lumière. Les sensations inconfortables s’accroissent et culminent tard dans la nuit (disparition de l’effet de l’anesthésie) pour diminuer un peu, jusqu’au matin. Le lendemain matin, au réveil, les douleurs sont remplacées progressivement par des gênes plus supportables qui diminuent d’intensité petit à petit et qui disparaîssent, en général à la fin du troisième jour.

Suite opératoire d’une PKR : ce que le patient doit faire au cours de la période post-opératoire

Après l’opération, plusieurs recommandations sont à prendre en considération. L’instillation des gouttes (antalgiques, antibiotiques, etc.) commencée, juste après l’opération et prescrite par le chirurgien. Le premier jour, le praticien conseille au patient de prendre des comprimés antalgiques, en plus des gouttes. Il lui recommande également de garder autant que possible, les yeux fermés pour atténuer les douleurs. La nuit, il peut porter des coques protectrices pour ne pas risquer de toucher par mégarde les yeux qui viennent de subir l’opération. Au réveil, le lendemain matin, on peut instiller des larmes artificielles dans les yeux afin de faciliter leur ouverture.

Au bout de 4 ou 5 jours, le patient doit se faire consulter chez le praticien. C’est notamment pour qu’il lui retire la lentille pansement. A ce stade, la régénération de l’épithélium étant en principe achevée. Le traitement aux collyres, signalé plus haut, ne doit être interrompu qu’au bout de 3 semaines. Il est prudent de toujours porter des lunettes solaires pour les activités qui exposent les yeux de façon prolongée au soleil (à l’extérieur).

Suite opératoire d’une PKR : ce qu’on constate sur la récupération visuelle

Concernant, la récupération visuelle, les constats par le patient et le praticien sont les suivants. Tout juste après l’opération, il semble au patient que sa vision soit déjà améliorée. À partir de la deuxième heure, la vision devient plus floue comparée à celle que le patient a immédiatement après l’opération. Toutefois il constatera une certaine netteté de temps en temps. Le lendemain matin, celle-ci est encore floue, mais d’un flou différent. C’est notamment semblable à celle que donne une lentille pleine de buées. La fluctuation de la vision persiste. Parfois il y a alternance de bonne vision entre l’œil gauche et l’œil droit.

L’amélioration de la vision continue les jours suivants, même s’il subsiste encore de légères fluctuations. Le 4ème ou le 5ème jour, jour où les lentilles pansement sont enlevées, les mesures de l’acuité visuelle effectuées par le praticien sont en général comprises entre 6/10ème et 10/10ème et le léger flou pouvant être encore ressenti se dissipe au bout du 15ème jour. La récupération visuelle est stabilisée au bout de 2 ou 3 mois, la cornée ayant récupéré sa transparence initiale, car le stroma traumatisé par les impacts laser a alors fini sa cicatrisation.

D’autres constats sur la vue

Le patient peut déjà reprendre ses activités, une fois que la repousse de l’épithélium est terminée, autrement dit au 4ème ou 5ème jour, mais il est préférable de le faire, plutôt après une dizaine de jours.

La durée de l’inconfort sur les suites opératoires et celle de la récupération visuelle sont moins longues pour l’Épi-lasik que pour la PKR. De plus, l’Épi-lasik peut corriger de défaut un peu plus élevé que la PKR du moins pour la myopie.

Chaque candidat à l’opération par ces deux techniques doit être informé sur ces contraintes afin qu’il puisse prendre les mesures nécessaires sur le congé qu’il doit prendre s’il est salarié. En effet, ce sont des actes non pris en charge par la Sécurité Sociale.

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Genevre Batard

Bonjour, je m'appelle Genevre et j'ai 37 ans. Je suis Administrateur de clinique ophtalmologique. Passionnée par mon métier, mon objectif est d'assurer le bon fonctionnement de la clinique pour offrir un service de qualité à nos patients. Mon expertise en gestion et en organisation me permet de veiller au bon déroulement des activités et à la satisfaction des patients et du personnel. Je suis déterminée à contribuer au bien-être visuel de chacun et à garantir un environnement professionnel optimal. Au plaisir de vous accueillir dans notre clinique !
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