Dans certaines activités sportives, professionnelles ou celles nécessitant des capacités visuelles élevées, la myopie handicape les personnes affectées surtout si elle est forte et nécessite une chirurgie. Actuellement, les myopes ont beaucoup plus de chance de retrouver la vision normale pour accéder à toutes les activités et vivre plus confortablement. Ceci est particulièrement vrai pour les populations non asiatiques ou celles qui vivent dans des pays développés, dont la France. En effet, grâce aux recherches faites dans le domaine et qui continuent toujours, les nombreux spécialistes disposant de médicaments suffisants et de techniques de traitement utilisant la haute technologie arrivent à venir à bout de presque tous les problèmes touchant la vision.
Ainsi, les lunettes et les lentilles deviennent plus pratiques, plus confortables et plus élégantes et les chirurgies plus sûres et donnent des résultats de plus en plus satisfaisants. Bon nombre de personnes touchées par des troubles visuels choisissent la chirurgie comme solution à leurs problèmes de vision à la place des lunettes et des lentilles, pour de nombreuses raisons.
Les raisons de choix de la chirurgie réfractive par rapport aux prothèses oculaires
Les lunettes de vue et les lentilles de contact sont prévues pour corriger la puissance optique de l’œil, non pas de façon permanente, mais seulement quand on les porte. En revanche, la chirurgie, en supprimant ou en limitant le port de lunettes ou de lentilles de contact pour voir correctement permet :
Sur le plan confort, pratique, sanitaire et budgétaire
- D’agir plus librement donc plus confortablement, en toutes circonstances.
- D’éviter les infections que peuvent entraîner les lentilles.
- D’économiser, à long terme en matière de dépenses. Selon des témoins, les dépenses sur les lunettes ou les lentilles reviennent plus chères, à long terme et par rapport au prix, qu’à payer une fois pour toutes pour la chirurgie. En effet, celles-ci doivent être changées par de nouvelles, plus performantes, à chaque fois que l’évolution du trouble l’exige.
Sur le plan esthétique
De se sentir bien et être comme tout le monde. Sans lunettes ni lentilles, on peut apporter à son visage le look qu’on veut.
Sur le plan professionnel et sportif
D’être libre de faire et de participer à tous les sports. Avec les lunettes et les lentilles, les sports se faisant dans l’eau et les sports de haut niveau sont interdits
L’essentiel à savoir pour accéder à la chirurgie réfractive de la myopie
Les conditions nécessaires
La chirurgie réfractive de la myopie vise en principe à changer la courbure de la cornée, en la rendant plus fine au centre et plus épaisse aux bords. Elle constitue la solution idéale si :
- Le patient la choisit en toute connaissance de causes. Autrement dit, il accepte les risques que le chirurgien ophtalmologue ne manque pas de l’en informer lors de la visite de contrôle préopératoire.
- La myopie est stable depuis au moins deux ans, et l’œil n’indique pas la présence d’autres maladies oculaires, comme le décollement de la rétine par exemple.
- Les deux yeux voient encore et la cornée ne développe pas de maladie dégénérative comme le Kératocône.
- Le patient n’est pas en période de grossesse ni d’allaitement s’il s’agit d’une femme.
- Le patient ne présente pas une maladie qui peut rendre la cicatrisation difficile, comme le diabète par exemple.
À noter que chaque œil peut avoir des niveaux de myopie différents
Les quelques informations relatives à la chirurgie réfractive en myopie
Le choix de se faire opérer par la chirurgie réfractive revient uniquement au patient, il en est de même du choix du centre hospitalier et de la technique opératoire. Le rôle de l’ophtalmologue consiste, à orienter le sujet vers un chirurgien qu’il connaît et le centre où il exerce. C’est au tour de ce dernier, de contrôler si le sujet est opérable, d’informer le patient sur les risques éventuels et de proposer les différentes techniques auxquelles il va faire son choix.
Le choix de la technique opératoire peut dépendre de la possibilité financière du patient. En effet, le prix d’une chirurgie réfractive n’est pas négligeable surtout s’il s’agit d’un centre aux normes ISO, utilisant un mode opératoire de haute technologie. Pour une telle opération (chirurgie réfractive), la Sécurité Sociale n’accepte ni prise en charge ni arrêt maladie, c’est la mutuelle à laquelle le patient est affilié qui se charge d’une partie des dépenses. L’intervention réfractive se fait en général en ambulatoire, un jour d’hospitalisation ou tout au plus deux, avec une anesthésie locale.
La chirurgie au service de la myopie
La chirurgie réfractive vise à rectifier le trajet de la lumière afin que pour les myopes, l’image d’un objet éloigné se forme non pas en arrière, mais sur la rétine. Elle se base sur deux principes :
- Soit en rectifiant la courbure de la cornée existante pour qu’au centre la cornée soit plus mince et qu’aux bords, elle soit plus épaisse, c’est la chirurgie réfractive cornéenne.
- Soit en posant dans l’œil une lentille artificielle, pour compenser la déficience de la cornée existante, autrement dit, la pose d’un implant sous forme de lentille artificielle.
La première option est limitée par le niveau d’avancement de la myopie.
La deuxième constitue la solution aux myopies fortes.
La chirurgie réfractive cornéenne pour corriger la myopie
Selon les caractères spécifiques de la cornée (minceur de la cornée, grosseur de la pupille), il y a deux types de chirurgie, la chirurgie réfractive cornéenne de surface qui est le PKR et la chirurgie réfractive cornéenne en profondeur qui est le Lasik. Entre les deux, il existe deux techniques intermédiaires et hybrides, l’épi-lasik et le lasek. On peut citer également la technique consistant à réaliser des incisions profondes dans la cornée (en périphérie) et une autre technique récente consistant à insérer d’anneaux artificiels dans l’épaisseur externe de la cornée. Celle-ci reste encore difficile à évaluer au niveau de tolérance et de la stabilité.
- Le PKR ou Photokératechtomie réfractive, utilisant le laser excimer dans le polissage de la surface de la cornée.
- Le lasik, se faisant en deux étapes qui est la formation du volet cornéen, puis l’application du laser excimer pour rectifier la surface plus profonde. La première étape peut se faire mécaniquement avec un microkératome. C’est le laser standard évoluant depuis quelques années vers le lasik 100 % où les deux étapes se font au laser, le laser femtoséconde en premier et le laser excimer ensuite et où l’informatisation a permis entre autres à un traitement informatisé.
- Le ReLex Smile, une technique très moderne pouvant combiner l’avantage du PKR et du Lasik en même temps.
- Le Lasek ou laser assisted sub épithélial kératomoleusis.
- L’épi-lasik ou épithélial-lasik.
La pose d’implants
Cette technique est la solution à la myopie forte qui, après l’ouverture de l’œil par un acte chirurgical, permet la mise en place d’une cornée synthétique avant le cristallin. Celle-ci peut être enlevé, plus tard s’il y a intolérance.
