Comme dans toute opération chirurgicale, la PKR peut aussi comporter d’éventuels effets secondaires. La chirurgie réfractive au laser intervenant au niveau de la cornée vise à corriger les différents défauts visuels. Cela concerne la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et également la presbytie. Les techniques utilisées sont nombreuses et toutes, ne cessent de gagner en performance et en innocuité. C’est notamment grâce aux évolutions technologiques continuelles dans le domaine et la maîtrise de plus en plus avérée de ces techniques par les praticiens.
C’est ainsi que les effets secondaires sans être éliminés se trouvent de plus en plus prévisibles pour que le patient concerné en soit averti à l’avance. Les mesures à prendre sont aussi plus ou moins prévisibles. Par ailleurs, les techniques existantes se classent en deux catégories. Celles intervenant dans la profondeur du stroma cornéen et celles agissant sur la partie superficielle du stroma. Ces dernières, dont la PKR, la plus courante. C’est la plus éprouvée et l’Epi-Lasik commence à être beaucoup pratiquée. Toutes deux ne sont pas dépourvues d’effets secondaires. Cela, bien qu’elles soient reconnues comme des actes chirurgicaux, de réalisation simple et de sécurité certaine.
Les effets secondaires possibles après PKR et Epi-lasik et les mesures à prendre
Les effets secondaires pouvant être induits par la chirurgie au laser excimer de surface qui sont la PKR et L’Épi-lasik diffèrent en termes d’intensité et de durée de persistance, pour chaque patient. Cependant, ce sont tous des effets passagers qui disparaissent après un certain temps pour faire place à une vision normale. Il peut s’agir d’une douleur induite par l’opération durant en moyenne trois jours. Elles commencent à être senties par le patient à une ou deux heures après la fin de l’intervention et atteignent leur paroxysme au cours de la nuit du premier jour.
À ce propos comme chaque patient a son seuil de sensibilité à la douleur qui lui est propre, certains arrivent à supporter ces douleurs, d’autres non. Ce qui explique la propension des nombreux patients pour le Lasik, lorsque les conditions les permettent. Pour y faire face, en plus de la pose de la lentille pansement en fin d’intervention, le praticien prescrit au patient des antalgiques supplémentaires (comprimés) ainsi que du calmant. Mais ces derniers n’atténuent que partiellement les douleurs.
Les autres effets secondaires d’une PKR et les solutions
Il s’agit d’une difficulté éprouvée par le patient pour ouvrir l’œil, le lendemain de l’opération, au réveil. L’utilisation de larmes artificielles peut en partie résoudre ce problème. A part cela l’apparition de Haze même si actuellement elle devient beaucoup plus rare. C’est une sorte de cicatrice temporaire se présentant sous forme de brouillard. Autrement dit, c’est une opacification superficielle de la cornée et qui peut durer quelques mois. Ce phénomène ne se manifeste pas immédiatement après l’opération, mais après quelques semaines. Le laser de dernière génération diminue beaucoup la présence de Haze post opératoire. Par ailleurs, beaucoup de chirurgiens utilisent actuellement de la mitomycine pour réduire le Haze. Au cours de l’intervention, ce produit, dilué (à 2 %) est mis sur le stroma pendant environ 20 s. Toutefois, il semble que ce produit risque de diminuer l’effet réfractif escompté.
Les précautions à prendre
Comme le Haze est lié à la cicatrisation de la surface de la cornée, des facteurs comme la grossesse et surtout l’exposition au soleil sans protection, pendant au moins 5 mois après l’intervention, constituent des risques pour le bon déroulement de la cicatrisation. Enfin, au Haze (cicatrice transitoire) s’accompagnent souvent de la réduction de la sensibilité aux contrastes et de la présence des halos la nuit.