You are currently viewing Les complications en chirurgies réfractives au laser de surface

Les complications ne sont pas exclues en chirurgies réfractives au laser de surface, en suite opératoire notamment. La chirurgie au laser excimer de surface, dont la PKR pratiquée sur l’œil humain depuis 1987 est une chirurgie peu invasive. Il en est de même pour l’Epi-Lasik, depuis 2004. En  effet, elles ne concernent que la surface superficielle de la cornée. Plus précisément, elles interviennent juste en dessous de l’épithélium. Pour cette raison, elles comportent une réalisation simple et sont sécurisantes avec un coût abordable. Tout cela explique également leur succès auprès des déficients visuels. Du moins ceux qui priorisent la sécurité. À ce propos, bien que n’échappant pas aux règles affirmant qu’il n’y pas de chirurgie sans risques, les complications qu’elles peuvent entraîner sont actuellement très réduites.

Cela a été rendu possible grâce aux évolutions technologiques apportées au domaine sur tout le plan. Il s’agit du protocole sur les techniques opératoires, outils pour les tests, lasers de dernière génération, etc.). Mais également le temps de recul de la technique (plus de 20 ans pour le PKR) permettant au personnel médical de la maîtriser, à la plate-forme chirurgicale qui suit les normes, au bilan préopératoire approfondi permettant d’exclure les candidats non potentiels, etc. Au cas où un problème surviendrait, l’équipe médicale ayant la compétence requise est en mesure de prendre immédiatement les solutions appropriées. Si bien que la complication ait rarement un impact important sur le résultat.

Complications en chirurgies réfractives au laser de surface : différences entre effets secondaires et complications

Il s’avère assez difficile de trancher franchement sur la différence entre effets secondaires et complications, après une chirurgie, notamment réfractive, car tous les deux, ils peuvent être fonction de l’état du patient avant l’opération ou au cours de l’opération.

Ce qu’on peut dire, c’est que les effets secondaires sont des effets indésirables, inévitables ou non, induits par l’acte chirurgical, mais qui sont transitoires, car disparaissent après une durée plus ou moins longue. En général, ils n’ont pas ou très peu, d’effet sur le résultat définitif et ne nécessitent pas de nouveaux traitements. Les effets secondaires peuvent se transformer en complications sous certaines conditions, en particulier quand ils persistent. Les complications sont les risques, prévisibles ou non, encourus au cours ou après une opération. Elles impliquent des surveillances post-opératoires en cas de doutes pour pouvoir prendre les mesures nécessaires et les traitements adéquats. En effet, elles peuvent entraîner de nouveaux problèmes, autres que l’objet de l’acte initial, sans parler de l’impact sur le résultat définitif et à long terme. Dans le cas des chirurgies réfractives, avec les conditions actuelles citées précédemment, où l’acte chirurgical s’accomplit, les complications sont devenues minimes.

Complications en chirurgies réfractives au laser de surface : les conséquences, précautions, et mesures à observer

Comme on vient de dire précédemment, si l’acte se fait dans les normes et toutes les conditions requises sont respectées, les risques et complications de kératochirurgie de surface au laser excimer sont très rares.

Quoi qu’il en soit, ces risques et complications peuvent être d’origines différentes.

Complications d’origine infectieuse

Le facteur de risque d’infection est principalement la stérilisation insuffisante du site opératoire et de son environnement. Il en est ainsi pour tout ce qui se rapporte à l’acte ainsi que le non-respect des conditions requises dans ce sens. On parle là du post-opératoire. À ce propos, avant l’abrasion de l’épithélium et la pose de l’écarteur à paupières, un champ stérile est mis en place autour de l’œil. Celui-ci et la peau l’entourant, sont aseptisés. Le patient et le chirurgien sont avec les tenues appropriées. Après la pose de la lentille et avant d’enlever l’écarteur, des collyres antibiotiques sont instillés dans l’œil. Ils sont prescrits pour la période que dure la cicatrisation. Des coques protectrices empêchent les doigts de toucher l’œil, la nuit du premier jour.

Complication due à l’inflammation de la surface de la cornée traumatisée par l’action laser

L’effet est plus ou moins significatif selon la personne. Quand cette inflammation est importante, elle se présente sous forme de Haze (brouillard). Il apparait entre 1 et 3 mois après l’opération. À ce moment, elle peut incommoder la vision (régression de l’effet réfractif se manifestant par l’apparition d’une myopie légère) et est alors classée comme une complication de la chirurgie pratiquée.

Le facteur de risque de Haze est souvent, le non-respect de l’épaisseur du tissu cornéen ablatée lors de l’action laser. Celle-ci doit être comprise entre 80 et 100µ

On peut le prévenir en administrant pendant quelques secondes de la mitomycine diluée au cours de l’intervention. Il se traite par des corticoïdes ou par une retouche (laser à distance) en cas de persistance.

Complications induites par le laser (acte opératoire proprement dit) ou l’état de la personne

La chirurgie réfractive au laser peut entraîner certaines gênes pouvant être plus ou moins significatives et handicaper la personne dans ses activités. Il peut s’agir de la diminution de la sensibilité aux contrastes, les éblouissements, les halos autour des points lumineux. Très peu de patients en sont incommodés. Ainsi par précaution, les personnes pratiquant des métiers exigeant une qualité de vision élevée doivent en être avertis. Celles ayant pour métier, la conduite de voiture la nuit, doivent être écartées de la candidature à l’opération.

Le décentrement du traitement est également possible, mais avec l’utilisation de l’eye-tracker et le traitement personnalisé, il est devenu presque inexistant.

La sécheresse lacrymale peut s’aggraver pour les personnes qui en sont déjà prédisposées avant l’opération. On peut la traiter avec des larmes artificielles. Cette complication est beaucoup plus rare en PKR qu’en Lasik.

Complications communes à toutes chirurgies

Ces complications peuvent-être la sous-correction et la sur-correction, rectifiables avec une retouche, respectant l’intervalle de temps requis.

Enfin, par rapport au Lasik, le résultat est inférieur et moins prédictible pour la PKR. En effet, il est plus difficile de maîtriser la cicatrisation en PKR.